Apparue en 1996, l'Octavia est la première Skoda entièrement conçue sous l'égide de Volkswagen. Et symbolise à elle seule la renaissance du constructeur tchèque, qui a battu tous ses records de ventes l'an dernier, avec 939 200 voitures écoulées à travers le monde (+6,8%), dont un peu plus du quart en Chine. À l'échelle internationale, la familiale est d'ailleurs la locomotive d'une gamme qui s'élargit davantage chaque année. Citadine (Fabia), ludospace (Roomster), SUV (Yeti), routière (Superb), mini-urbaine (Citigo) et maintenant berline compacte (Rapid) : le constructeur couvre peu à peu tous les segments du marché, ceci grâce à la politique de plates-formes communes du groupe VW permettant de contenir les coûts de développement et de production. À ce propos, rappelons que l'Octavia de troisième génération repose sur la même base technique que les VW Golf 7, Audi A3 et autres Seat Leon. 100% moderne, donc.
Dévoilée début mars au salon de Genève, la version break de l'Octavia cultive les points forts de la marque. Soit un style sobre et intemporel, gage d'un bon vieillissement, une présentation soignée et des matériaux plutôt valorisants. Mais aussi, et surtout, une réelle propension à vous faciliter la vie quotidienne: plus longue (9cm) et large (4,5 cm) que celle qu'elle remplace, elle offre un volume de chargement de 610 dm3, qui peut quasiment tripler (1740 dm3) une fois la banquette arrière rabattue. A comparer aux 603 / 1731 dm3 d'une Volkswagen Passat SW, référence s'il en est parmi les breaks familiaux. Quant à l'empattement rallongé (près de 11 cm par rapport à l'Octavia 2 Combi), il permet une augmentation de plus de 7 cm de l'espace aux jambes pour les passagers arrière.
À ceci s'ajoutent de nombreuses astuces pratiques, parmi lesquelles nous citerons le dossier de siège du passager avant rabattable (avec ça, plus moyen de couper aux virées dominicales chez Ikea !), ou bien encore le rangement de plage arrière intégré au double plancher de coffre, lequel permet aussi à l'auto d'offrir une surface de chargement plane.
Bref, une véritable bête de somme dont les tarifs n'ont pas été fixés à l'heure où nous écrivons ces lignes. Toutefois, le surcoût par rapport à la berline devrait s'établir à 1000 € environ, soit un premier prix inférieur à 19 000 € en essence (TSI 85 ch) et 22 000 € en diesel (TDI 105), ce qui s’avère fort compétitif (une Renault Mégane Estate Authentique dCi 90, moins logeable et moins puissante, s’affiche à 22 400 €…hors ristourne il est vrai). Commercialisation en juin.
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