La presse italienne est au moins aussi patriotique et aveugle que celle d'Espagne ou de Grande Bretagne lorsqu'il s'agit de défendre une équipe ou un sportif vert blanc rouge. On n'hésite rarement à forcer le trait même si cela n'atteint pas les sommets de déraison de la presse britannique par exemple.
Bref, dans le plus grand quotidien de sport italien, la Gazzetta dello Sport, je m'attendais à lire une défense en rangs serrés de la Scuderia et de son pilote Felipe Massa au sujet de l'altercation avec Fernando Alonso lors du GP d'Europe.
Ca m'apprendra d'avoir des préjugés puisque le titre du quotidien était:
Super Alonso
En poursuivant la lecture:
Super Fernando donne une leçon à Felipe Massa.
Et je vous passe les critiques envers le pilote brésilien à qui ils donnent tous les torts lors de l'altercation. Force est de constater qu'il est seul à réellement s'énerver et surtout à insulter. Bref, la presse italienne n'a pas spécialement apprécié cette attitude.
"Rien ne peut justifier la réaction très exagérée de Massa aux critiques d'Alonso"
Elle admet avec justesse que sur le sec, Massa emportait la course.
"Sans ses problèmes de pneus, il aurait probablement gardé Alonso derrière, mais il faut dire que sous la pluie, il (Massa) n'est pas le meilleur."
Etonnant, non?
Pour Felipe, devenir prophète en Italie sera un long chemin...
source:wheels24
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