Lorsque c'est la France qui dit ne plus pouvoir financer l'organisation de son Grand Prix, ça n'émeut personne même pas les fans français qui ne se pressent pas pour signer la pétition réclamant le maintien de l'épreuve en 2009. Bernie Ecclestone n'est pas non plus dérangé outre mesure par l'augure.
Par contre, j'imagine que lorsque Shanghai annonce qu'elle souhaite ne pas poursuivre dans l'organisation d'un Grand Prix F1 au delà de 2010, soit la fin de son contrat actuel, cela va faire ciller l'ami Bernie.
Si même les Eldorado tant convoités commencent à se barrer, alors, où va le monde, hein ...
Le responsable des Sports de la ville de Shanghai vient en effet de publiquement émettre des doutes sur la viabilité économique d'une telle entreprise.
" Nous voulons que tout le monde soit gagnant, nous et Bernie ainsi que les organisateurs de la F1, avec lesquels Shanghai est sous contrat. Si c'est un objectif que nous pouvons atteindre, nous y réfléchirons...Nous souhaiterions au moins être en équilibre. Mais il y a deux facteurs, l'un est l'évaluation, l'autre est de savoir si nous pouvons créer les conditions d'une situation de gagnant-gagnant.
A Singapour, organiser un tel événement la nuit était une bonne façon d'attirer les touristes dans un petit pays. Mais je pense que Singapour, c'est Singapour avec sa spécificité, et nous nous avons les nôtres."
En gros, le Grand Prix de Chine perd de l'argent depuis le début (2004) et ça n'est pas dans les habitudes de la maison d'être les mécènes de quelques occidentaux plein aux as. Bref, ça va discuter sévèrement ces prochains mois et Bernie devra montrer jusqu'où il est prêt à aller pour garder un GP en Chine. La Corée du Sud et l'Inde arrivent en 2010 et 2011, mais cela suffira-t-il à rassasier les constructeurs qui voulaient absolument avoir un GP en Chine ? Pas sûr.
C'est le Canada qui va observer ça de près.
via eurosport
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