Depuis le Grand Prix d'Allemagne et le simulacre Ferrari obligeant Felipe Massa à ralentir pour laisser passer Fernando Alonso, on sait clairement qu'une loi ne sert à rien. Certes, Ferrari fut sanctionnée financièrement mais ni les pilotes ni l'équipe n'eurent à subir de punition sportive au grand dam de leurs détracteurs. Mais si personne n'est dupe, difficile de prouver la consigne explicite. Dire à Massa par radio que son équipier derrière lui est plus rapide n'est pas une consigne claire. De la même façon, dire à son pilote d'économiser du carburant quand son équipier est derrière lui n'est pas moins douteux.


Bref, les consignes ont toujours existé dans la course automobile, les nier c'est nier l'existence même des équipes. Sauf à posséder dans le même team, 2 autos sponsorisées différemment, comme en Nascar, il sera impossible de bannir les consignes faites pas des « patrons » à leurs « employés ».


Dès lors, autant rayer cette loi inapte, c'est ce qu'a fait la FIA dont le président Jean Todt ayant lui même usé des consignes aussi bien chez Peugeot que Ferrari a toujours affirmé qu'elle était hypocrite et peu en rapport avec la réalité de ce sport. Toutefois, la FIA a précisé que l'article 151c du code sportif garantira à ceux qui terniront l'image de la F1 des punitions assez importantes pour les dissuader de jouer à ce jeu trop ouvertement.