C'est un fait divers charentais qui ne lasse pas d'interroger. Face à la recrudescence des fausses immatriculations, les Préfectures boivent-elles le bouillon ? L'histoire d'un automobiliste lambda relayée par le quotidien La Charente Libre a de quoi faire froid dans le dos.
C'est la galère d'un Ruellois qui pensait bien pourtant être sorti d'affaire. Il avait reçu une amende pour un excès de vitesse commis à Clichy, en région parisienne, le 30 septembre. 89 km/h au lieu des 50 autorisés, une infraction entraînant une amende à 90 euros et le retrait de trois points sur son permis de conduire. Seulement voilà, l'intéressé n'avait jamais mis les roues dans le secteur, et encore moins avec son véhicule de collection en cours de restauration.
Ceci dit, le citoyen a obtenu gain de cause et n'a pas été inquiété. Mais, prévoyant, il a décidé de changer son numéro d'immatriculation. Se rendant à sa Préfecture pour ce faire, il s'est heurté à une étonnante réponse de la part des fonctionnaires : "à cause de ces doublettes, nous sommes débordés de demande de ce genre. Du coup, il faut avoir été victime deux fois d'un faux PV pour avoir le droit à un nouveau numéro". Affligeant non ?
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