Fin octobre, FCA annonçait sa rupture avec Ferrari, une rupture effective dès l’année prochaine. L’histoire est simple : il s’agit à la fois de permettre à la marque italienne de trouver de nouveaux moyens pour se développer et d’en assurer l’autonomie à l’écart des péripéties impactant le nouveau groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles). Seulement, avant cette séparation effective, Ferrari va verser son obole au groupe italo-américain.


Ferrari va verser l’équivalent de 2,25 millions d’euros à FCA. Ce montant doit servir le groupe dans son plan de redressement. La vente de 10 % du capital de la marque doit également servir les mêmes intérêts sachant que FCA a besoin de cash pour assurer son développement dans les années à venir. Les défis sont en effet importants. Du côté italien notamment où il s’agit de poursuivre la croissance de Maserati, totalement relancer Alfa Romeo et, peut-être un jour, s’occuper de ce qu’il reste de Lancia. Que Ferrari contribue à tout cela n’est pas dénoué de sens.