Car l’Italien la joue 50 nuances de Grey pour expliquer son approche avec la General Motors. Au vu de l’enjeu, l’Italien n’hésite pas à préciser qu’il serait « déraisonnable de ne pas forcer un partenaire » dans un tel cas. Une philosophie intéressante qui connaît en plus ses déclinaisons : « il y a différents degrés dans les étreintes. Je peux vous étreindre gentiment, je peux vous étreindre durement. Tout commence par le contact physique. »
Mary Barra qui préside aux destinées de la General Motors appréciera. Mais la forme a beau être sulfureuse, le fond reste une froide histoire d’argent. Et la démarche hostile : « une attaque sur GM proprement structurée, proprement financée ne peut être refusée » a aussi reconnu le même Marchionne qui poursuit son lobbying auprès des actionnaires. Avec cette phrase choque : « un accord qui apporterait des changements cataclysmiques en termes de performance.» Du genre ? Un groupe automobile capable de générer pour 30 milliards de dollars de cash par an. De quoi convaincre bien des spéculateurs, en effet.
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