Y'aurait il un chromosome du pilote que le géniteur transmettrait à sa progéniture ? Une cellule qui pousse irrésistiblement son porteur à se lancer coute que coute dans le sport automobile comme le fit papa et généralement contre l'avis de maman ? Les exemples sont si nombreux aujourd'hui que l'on peut se poser la question:
Marco, fils de Michaël, lui même fils de Mario Andretti, Damon fils de Graham Hill, Nico fils de Keke Rosberg, Jacques, fils de Gilles Villeneuve, Nelsinho, fils de Nelson Piquet, Nicolas fils d'Alain Prost .... la liste est non exhaustive puisque on peut y rajouter les frères Brabbham, le neveu Fittipaldi, Mathias Lauda, Tobi Sheckter voire Bruno Senna, le petit Winkelhock...etc.
Dans cette lignée où, pour l'instant, seul Damon a re-garni les étagères familiales d'un titre suprême, en F1 un nouveau prétendant débute au bas de l'échelle.
Freddie, 19 ans, fils du Champion du Monde 1976 James Hunt va démarrer assez tardivement, il faut le reconnaitre, une carrière en sport auto. Ce sera dans la Formule Ford britannique que son père écuma dans les années 60.
Ford étant le motoriste de la McLaren qu'il amena au titre en 1976, on peut penser que le garçon n'aura pas de mal à trouver des sponsors d'autant plus que la discipline fête ses 40 ans cette année. Marketing marketing. C'est peut être ça qui explique cette profusion de "fils de" en sport automobile: le 'gène patronymique' !
Mais l'intérêt réel de cette news est de rappeler à quel point James Hunt restera à tout jamais le symbole d'une Formule 1 flamboyante. Epoque ou la langue était plus coquine que de bois, ou les pilotes débriefaient généralement en charmante compagnie plutôt que de s'enfermer des heures avec des ingénieurs et ou on savait dire "merde" à son employeur puisque, faut il le rappeler, ces gars risquaient leur vie à chaque tour de roue.
James Hunt fut, de loin, un pilote talentueux mais son côté le plus enthousiasmant se voyait hors de l'auto. Cheveux longs, blond, bronzé, pieds nus et cigarette au bec, l'homme déambulait dans les paddocks en chemise ouverte et jeans troués à la recherche d'une poupe féminine gracieuse, d'un minois ravageur ou d'un sourire dévastateur. N'y voyez pas une recherche d'image car à l'époque, la F1 n'avait pas encore basculé dans le tout commercial que l'on connait aujourd'hui.
Fétard, buveur de bière et arborant son badge "Sex is Breakfast of Champions", James Hunt quitta la F1 en 1979 avant de devenir commentateur avec Murray Walker à la BBC. James Hunt poussa la ressemblance avec les Rock Stars jusqu'à mourir jeune. En 1993, le moteur de son existence constamment en zone rouge décida de stopper le mouvement et une crise cardiaque emporta l'homme à tout juste 45 ans.
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