C’est bien sûr de sa future orientation dont Fernando Alonso parle. Une destination, qui, pour l’instant risque de se conjuguer sur le thème de la stabilité, les bonnes opportunités n’étant pas légion dans le milieu tandis que la seule envisageable pour le double Champion du Monde, Ferrari, est à effectif complet, et annoncé fidélisé par la Scuderia.
Reste que ce ne sera qu’à partir de la rentrée que l’Espagnol se prononcera définitivement sur le sujet : « J’ai un contrat sur le long terme avec Renault, même si chaque année, j’ai la liberté d’étudier des opportunités. Ce n’est pas encore le moment de le faire. Nous en sommes à la moitié de la saison et c’est en septembre ou en octobre que je me déciderai. »
Ceci dit, si la Renault n’est pas ce qu’il espère, tandis que le seul podium de la saison pour Enstone a été acquis grâce à Nelsinho Piquet, qui ne pointe qu’à trois points de son prestigieux équipier au championnat, Alonso préfère encore sa situation actuelle à celle d’un équipier d’Hamilton :
« On a vu la politique de McLaren à Hockenheim. Kovalaïnen a été obligé de s’écarter pour laisser passer Hamilton, et, de mémoire cette saison, je ne crois pas qu’Heïkki n’ait jamais eu moins d’essence dans la voiture qu’Hamilton. Alors je préfère être cinquième ou sixième avec Renault que quatrième ou cinquième avec McLaren. »
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