Fernando Alonso se languit de retrouver les sommets. Et se rend bien compte que dans une Formule 1 qui n’aime que les vainqueurs, sa réputation au contact de la R28 se corrode aussi vite qu’un chrono de qualification. Si bien qu’à cette mi saison 2008, il faut rassurer sur ses capacités et sa volonté pour retrouver très vite un baquet en mesure de répondre à ses ambitions. De fait, dans son dernier entretien accordé à la presse anglaise, l’Espagnol déclare vouloir rester dans une catégorie qu’il adore pour encore des années, tandis que le peuple britannique est encensé :
« J’adore ce sport » clame-t-il. « Il y a des haut et des bas et il est difficile d’oublier les bons moments. Ces sensations sont uniques. Il est vrai qu’il y a deux ou trois ans, j’ai dit que je ne ferai pas comme Michaël Schumacher, à rester dans le milieu pendant des années. J’ai commencé ma carrière à 19 ans chez Minardi, et je pensais que rester 19 ou 20 ans dans un milieu qui exige beaucoup de vous, ce ne serait pas une vie. Mais mon opinion a changé. J’ai 26 ans, et pourquoi ne pas rester encore dix ou onze ans. Je veux plus de victoires et je suis prêt à me donner les moyens pour gagner. »
Voilà un message fort qui semble vouloir répondre à un autre, formulé plus tôt dans la saison, par un certain Raïkkonen, pilote Ferrari, qui n’a pas fait pas de mystère sur son intention de ne pas s’éterniser dans la catégorie. « Actuellement, je semble être le seul à penser ainsi » précise ainsi le pilote Renault. « L’année prochaine, je serai de nouveau un prétendant pour le titre. J’ai du temps devant moi et mon ambition est de gagner beaucoup de championnats. »
Et si cet appel du pied ne faisait pas son effet, Alonso se ménage une solution britannique : « J’aime la culture et le respect envers les gens dans ce pays. Ils sont fiers d’être des Britanniques comme nous sommes fiers d’être des Espagnols. Le temps mis à part, il y a beaucoup de choses similaires. »
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