Le public allemand aura toutes les raisons pour se lever tôt demain matin et regarder un Grand Prix d’Australie à la recherche d’une meilleure audience sous nos latitudes. Non seulement c’est à une bataille entre Mercedes et BMW à laquelle il peut s’attendre, arbitrée par une Ferrari, mais, aussi, il aura grand intérêt à observer l’évolution de son espoir de 20 ans seulement, Sebastian Vettel.
Simple pilote d’une Toro Rosso qui est une ancienne Red Bull, mais à moteur Ferrari, Vettel a fait sensation en s’invitant dans la dernière partie de la qualification. Hélas, il n’a pas pu participer comme il aurait souhaité à cette fête, sa monoplace lui jouant un vilain tour technique au début de l’exercice, mais l’essentiel était déjà acquis. Pour demain, l’Allemand promet du spectacle, avec une stratégie très simple : « Je vais attaquer au maximum ! »
Ceci dit, le bonheur des uns fait aussi le malheur des autres. Notre Bourdais national a été la conséquence collatérale de cette performance en étant totalement éclipsé. Sa dix huitième place sur la grille apparaît d’autant plus douloureuse, même si on peut toujours arguer qu’un autre débutant, Brésilien, sur une Renault, a fait bien pire. Mais le quadruple champion de feu le Champcar ne se cherchait pas d’excuses :
« La voiture a semblé être vraiment forte cet après-midi par rapport au matin où nous avons dû tout mettre en place en raison du peu de tours que nous avions fait hier. Nous avons apporté quelques modifications pour l’après-midi et j’ai senti que nous avions eu raison de le faire. Mon premier relais était bon avec les pneus usés et j’étais compétitif."
"Ensuite, avec le premier train de pneus neufs, j’ai eu un très bon tour jusqu’à ce que, malheureusement, je commette une erreur dans l’avant-dernier virage. J’ai fait une autre tentative vers la fin de la Q.1, mais il y avait un drapeau jaune qui m’a fait perdre beaucoup de temps. C’est dommage, je sentais que je pouvais accéder à la Q.2. »
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération