Après cinq ans d’exil chez un « Uncle Sam » pas ingrat qui lui a permis de se refaire une réputation et de sacrément étoffer son palmarès, Sébastien Bourdais revient en Europe par la grande porte, celle qu’il a toujours voulu franchir, la Formule 1. Une place honnête dans une écurie honorable, Toro Rosso, qui gagne en maturité et a les moyens de bien faire de temps à autre.
Et c’est justement ce statut qui cause souci notre Sébastien Bourdais. Non pas qu’il ne se satisfasse pas du standing d'un team qui a parié sur lui, loin s’en faut, mais plutôt parce qu’il se rend compte qu’après tant de saisons de frustrations, ses compatriotes attendent beaucoup de lui. Beaucoup trop ?
« Je suis inquiet. Tout le monde n’a pas compris que je n’arrive pas en Formule 1 comme Hamilton est arrivé chez McLaren. Je sens que l’on attend beaucoup de moi en France. J’en attends certes autant de moi-même, mais il faut comprendre que l’on ne va pas gagner le Championnat du Monde l’an prochain. » Certes non. Mais être devant Vettel serait déjà un bon début.
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