Seizième chrono, mais surtout une qualification pour le deuxième temps de la séance, une étape que Sébastien Bourdais vient de faire découvrir pour la deuxième fois de son histoire au team Toro Rosso. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, il a dominé son jeune équipier dont la côte ne cesse de monter, Sebastian Vettel. Une prestation qu’il était temps de sortir tandis que le bon souvenir australien commençait à s’estomper et qu’il ne fallait pas rester plus longtemps sur cette vision de STR3 pulvérisée.

Cette fois, notre champion ChampCar a bien travaillé sur sa voiture, trouvant avec calme des solutions que Vettel n’a pu exploiter. De la bel ouvrage : "Hier, j'ai dit que si tout se passait comme nous le voulions, on pouvait atteindre Q2. Evidemment, j'étais très heureux d'être 13ème au terme de Q1 parce que ce n'était pas un super tour, il y avait du trafic devant moi. Malheureusement, les conditions en piste allaient en s'améliorant et nous avons été à court d'ajustements pour faire mieux en Q2. »

Formule 1 - Espagne D.2 Bourdais: La perf qu'il lui fallait

« Ce fut un peu frustrant, parce que je sentais que la voiture pouvait aller plus vite. Puis, j'ai avorté mon dernier tour parce que nous avions tenté quelque chose de différent pour se débarrasser du sous-virage, en jouant sur l’aileron avant, mais ça ne nous a pas donné plus d'adhérence. » Un ou deux points demain, et ce serait byzance.