Si les conditions du Grand Prix de Grande Bretagne avaient mis sur le compte de la stratégie la déconvenue d’une Scuderia rincée par la pluie anglaise, c’est cette fois bel et bien sur la F2008 que l’on s’interroge à l’issue d’un Grand Prix d’Allemagne où les rouges ont encore perdu de gros points sur le leader du team McLaren. Pire, en fin de parcours, Felipe Massa a été incapable de donner la leçon à une R28 certes piloté par un Piquet transcendé, mais que l’on ne voyait pas tenir en respect une Ferrari par ailleurs gobée peu avant sans coup férir par Hamilton.
Le spectacle n’a échappé à personne, à commencer par Montezemolo qui est le premier à poser à ses troupes cette question basique : « Pourquoi avons-nous été si lents ? ». Massa s’est plaint de son freinage, Raïkkonen d’une voiture nerveuse pendant tout le meeting, alors que les deux manquaient d’adhérence générale. Les chronos des essais privés n’étaient plus que de vieux souvenirs et Domenicali va maintenant tenter de démêler l’écheveau :
« Nous savons que la McLaren est très rapide sur un tour » explique l’intéressé. « Nous faisons généralement la différence en course grâce à notre constance et à notre capacité à mieux gérer notre capital pneu. Ce n’est pas ce qui s’est passé à Hockenheim. Nous avons été trop lents. Nous allons étudier la question dans ses moindres détails, sans nous précipiter dans l’application d’une solution. »
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