On ne s’en doute pas de prime abord, mais David Couthard est un bout en train. C’est ainsi que pour que l’on se souvienne bien de la conférence de presse d’avant le Grand Prix de Turquie, exercice généralement soporifique, il s’est lâché en donnant son sentiment sur les mésaventures hongroises en qualification de Felipe Massa. On pensait jusque là que les seuls coup bas donnés jusque là avaient été l’apanage des sociétaires de McLaren. Que nenni, ce n’était que l’arbre qui cachait la forêt. Et la forêt n’était pas verte, mais bien rouge.
Le coup de la panne d’essence ? Tout simplement incroyable pour l’Ecossais. C’était un coup monté par Ferrari pour planter le Brésilien et favoriser Kimi Raïkkonen. Un vrai coup de froid dans le dos d’un Massa assis juste en dessous du pilote Red Bull. Qui a d’abord balbutié une réponse autour d’une incompréhension entre lui et son équipe avant d’occulter le sujet.
Dans le genre « je mets l’ambiance » Couthard a excellé. Ceci dit, il a jeté le trouble et sous entendu une manœuvre anti-sportive. Qui, en cas de vérification, ouvre sur des sanctions. Sanctions qu’ont subi les gris en Hongrie. Rappelons, comme ça, au passage, que Couthard a longtemps été pilote McLaren.
Ceci dit, à force de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, de nous expliquer qu’après le Grand Prix, ce que l’on a regardé n’était que de la poudre aux yeux, qu’on nous a bien roulé dans la farine et pris pour des jambons, il arrivera un jour que la Formule 1 ne soit plus qu’un lointain souvenir rangé au rayon des sports sacrifiés sur l’autel de la juteuse combine économique.
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