Il avait jusque là dominé tout le week end, avec, comme consécration, la pole position. Mais Kovalaïnen voulait encore plus, annonçant sans sourciller qu’il était là pour sa première consécration. D’ailleurs, les feux éteints, il a fait comprendre à son équipier qu’il ne s’en laisserait pas compter. Mais le rêve n’a duré que cinq tours, soit le temps qu’il a fallu pour Hamilton pour trouver la solution et s’envoler vers une probante victoire. Le moment, aussi, où les ennuis d’Heikki ont commencé.
A bord d’une voiture nerveuse, il est parti par deux fois à la faute pour se remettre dans le droit chemin et buter dans le dernier tiers de course sur un teigneux Alonso. Qu’il finira par passer mais un peu tard et finalement se contenter d’une cinquième place. Bien loin des ambitions affichées.
Pour autant, le boss de Woking ne lui en veut pas, prenant même ostensiblement sa défense : « Heikki a eu des soucis de réglage avec l’arrière de sa voiture» annonce ainsi Ron Dennis. « Il ne pouvait pas attaquer comme il le souhaitait et souffrait de sous virage. Lorsque Lewis l’a dépassé, il a été aussi un peu touché au moral. Heikki a fait une superbe qualification hier et sa prestation d’aujourd’hui a démontré que ses capacités n’étaient pas à mettre en doute. Il n’a pas à être déçu. Son heure viendra. »
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