Pendant que Fernando Alonso conjugue son déroulé de carrière sur le thème des baux annuels, Lewis Hamilton, lui, revendique le principe emphytéotique. Ainsi a-t-il fait jour dans sa presse nationale de sa volonté de finir sa carrière en Formule 1 là où il l’a commencée, soit chez McLaren.
« Je ne sais pas combien de temps je serai en Formule 1, mais je suis bien dans l’écurie où je suis et je ne veux rester que dans celle-là. Et j’aimerais y être jusqu’à la fin de ma carrière».
Une véritable déclaration d'allégeance sans doute pas très stratégique lorsque le moment des négociations commerciales poindra avec la période du renouvellement contractuel. Mais Lewis, néanmoins, pose une condition :
« Je connais chaque personne dans l’équipe. Elle travaille très bien et elle m’a donné une formidable occasion cette année. C’est pourquoi je veux gagner des courses et des championnats pour eux. McLaren est une grande équipe et je ne vois aucune raison d’aller ailleurs. L’année prochaine sera un nouveau défi pour moi. Après le départ d’Alonso, je suis en mesure de prendre son poste, celui de leader, de numéro un dans l’équipe. »
A travers cet appel subliminal, on peut se demander si Lewis Hamilton connaît vraiment si parfaitement une équipe McLaren qui a toujours déclaré avoir pour politique l’égalité entre ses pilotes. A moins que la vérité ne soit ailleurs. Reste que voilà son futur équipier prévenu.
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