L'ambiance policée et le déroulement convenu des conférences de presse d'avant Grand Prix ont été quelque peu perturbés du côté de Monza par un Lewis Hamilton que l'on n'attendait pas en trublion à cette occasion. Mais force est de constater que l'Anglais n'a pas digéré son déclassement du week end dernier à Spa, si bien que lorsqu'on lui a rappelé ce mauvais souvenir encore tout frais, le pilote McLaren a parlé cru:
« A Spa, j’ai fait de ce qu’avais à faire et je n’ai rien fait de mal » a-t-il réaffirmé. « Ce n’est pas moi qui suis responsable, j'ai fait mon travail. Kimi pilote ainsi et si dans ce métier vous n’avez pas les « couilles » pour retarder le freinage, c’est votre problème. » Au reçu de ce coup verbal donné en dessous de la ceinture, le Finlandais n'a pas sourcillé: « Peu m'importe ce qu'il dit. Il peut juger comme il veut. Le problème n'est pas l'arrivée à l'épingle de La Source, c'est le fait d'avoir court-circuité la chicane précédente. S'il n'avait pas fait ça, il n'aurait jamais été en mesure de m'attaquer. »
Voilà en tout cas l'ambiance mise sur ce Grand Prix d'Italie que Ferrari ne veut perdre pour rien au monde, manière de rendre la monnaie de la pièce au team de Woking qui avait fait une démonstration sous la pluie lord de son rendez vous national. Or, justement, c'est la colère du ciel qui est redoutée pour la course de dimanche. Des conditions qui ne seront certainement pas suffisantes pour refroidir les esprits.
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