Si, il n'y a pas si longtemps, la Formule 1 pensait, pour assurer sa pérennité, qu'il suffirait de s'acheter une vertu à valeur de sésame dans un environnement bercé par les principes écologiques, la voilà à présent acculée à compter ses sous pour espérer simplement survivre au lendemain. Plus question, dès lors, de se lancer dans des projets épousant le concept de développement durable. L'urgence commande de se pencher sur de plus prosaïques valeurs comptables.
De fait, l'innovant et coûteux système KERS que l'élite avait en son temps décidé de mettre en lumière dès la saison prochaine, n'a plus prise dans un paddock sous tension et mis au courant que le temps des rallonges est terminé dans cette conjoncture économique qui tombe pile au mauvais moment.
Les deux piliers de la catégorie, Ferrari et Mercedes ont donc donné de la voix, au risque de passer pour des excitateurs, pour que la question de la mise en place de ce dispositif soit pour un temps mis hors circuit. La Scuderia fait état de difficultés de mise au point, tandis que du côté de Norbert Haug, on donne dans le frontal:
« Ce n’est pas le moment pour l'introduire. Le coût du KERS représente environ un quart du budget total du moteur. Il s’agit d’une plaisanterie extrêmement coûteuse. Il serait préférable de tout simplement s’abstenir d’introduire le KERS et d’y revenir plus tard. » Extinction des feux !
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