Les réactions continuent à s’égrainer dans le microcosme de la Formule 1 au sujet des affres du Président de la FIA. Après certaines écuries, ce sont à présent les Fédérations qui s’y mettent, laissant mal augurer de l’avenir de Max Mosley à l’issue d’une réunion extraordinaire de l’autorité fédérale suprême qui est annoncée dans six semaines.
Ainsi, l’organisation allemande, l’ADAC communique qu’elle « a pris ses distances face à l’affaire impliquant cette personne. Pour l’ADAC, le rôle du Président de la FIA, qui représente plus de cent millions d’automobilistes dans le monde entier, ne devrait pas être terni par de tels faits. Par conséquent, nous demandons au Président de reconsidérer très attentivement son rôle au sein de la Fédération, Pour l’ADAC, la FIA doit se pencher sur la question. Il est dans l’intérêt de cette organisation mondiale de poursuivre ses fonctions sans être ternie par cette affaire. »
Un appel à la démission relayé par les Hollandais qui annonce la couleur d’entrée : « En raison de sa position très médiatisée, cela n’est pas acceptable. Je n’ai pas encore reçu mon invitation à la réunion de la FIA, mais nous irons et nous voterons pour sa démission. » Quant aux Américains, « ce serait dans le meilleur intérêt de toutes les parties concernées, qu’il démissionne. »
Côté pilotes, la jeune génération s’offusque. Hamilton joue la carte morale : « Nous tous et spécialement les jeunes, respectons les gens qui nous montrent le bon chemin. Montrer le bon exemple est la meilleure façon de se faire respecter », un point de vue relayé par Nico Rosberg : « Quand on est une personne connue, on est toujours un modèle. Il faut avoir conscience de cette situation. »
Terminons par le sentiment du premier d’entre eux, Kimi Raïkkonen : « C’est sa vie personnelle et il peut faire ce qu’il veut, et ce ne sont pas vraiment mes affaires ou celles de n’importe qui d’autre de mettre son nez dedans. »
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