Voilà qui est dit, et par l’intéressé lui-même qui plus est. Dans un entretien à la « ''Gazzetta dello Sport'' à la veille du Grand Prix de Hongrie, Max Mosley a donné la limite de son implication au sein du Sport Automobile comme Président de la FIA. Ce sera bel et bien octobre de l’année prochaine, ce qui veut dire qu’il ne se présentera pas à sa propre succession, lorsque son présent mandat arrivera à échéance.
Ce qui lui laisse le temps de mettre sur les rails une Formule 1 moins coûteuse et plus écologique, de même qu’il s’aménage ainsi une période suffisante pour matérialiser dans les faits une Formule 2 qui a théoriquement en elle tout ce qu’il faut pour modifier profondément le paysage actuel de la compétition.
Interrogé sur un successeur possible, Max Mosley cite Jean Todt, ce qui ne manquera pas de provoquer de l’urticaire chez certains de ses compatriotes. Sinon, un homme du sérail est aussi envisageable, ou plutôt serait même à craindre si l’on en croit l’Anglais. Quant au reste, Max confirme sa ferme intention de solder les comptes avant de partir : « L’orgie ? C’est tout à fait vrai, sauf l’histoire du nazisme. Ma femme est en colère, mais nous n’avons pas divorcé. Dans peu de temps vous connaitrez les noms de ceux qui voulaient me détruire. »
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