Le volet judiciaire de la « Spy Story », indépendant de la procédure disciplinaire toujours diligentée par une FIA qui attend les explications de Nigel Stepney dans une audition prévue pour le 7 mars prochain, n'a peut être pas fini de nous surprendre. En effet, dans un premier temps, les personnes de McLaren convoquées devant le Procureur de Modène, dont Ron Dennis, n'ont pas donné suite à l'invitation provoquant l'agacement du magistrat qui en tout et pour tout a reçu comme communication de Woking que les avocats examinaient toujours les documents qu'il avait transmis.
Ensuite, Nigel Stepney s'est en revanche bien présenté en temps et en heure. Pour donner une version qui relance carrément toute l'histoire: « Lors de l’audition, mon client a nié avoir remis à M. Coughlan le dossier de 780 pages. Ils ont bien eu des contacts, mais il n’y a jamais eu un transfert de documents écrits. M.Stepney et M. Coughlan se sont bien rencontrés l’année passée pour discuter d’un passage vers Honda, mais rien de plus. En outre, mon client a eu le plus grand mal à reconnaître les documents de Ferrari, car il ne les a jamais eu en sa possession. » Dixit l'avocat de l'ex employé Ferrari.
Et la défense enfonce le clou: « Ce matériel a peut-être été volé, mais sans l’aide de mon client. Pour cette raison, il a été déçu par M. Coughlan qui a fait des déclarations contradictoires. »
En son temps, certaines personnes de la Formule 1 avaient finalement trouvé l'affaire médiatiquement juteuse pour le milieu, pour s'en féliciter. Avec cette nouvelle tournure des événements, il ne s'écoulera peut être pas longtemps avant que la chose finisse par inquièter sérieusement ledit milieu.
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