La fin de saison s’annonce chaude pour les sans grades de la dorée Formule 1. Si on lit entre les lignes, Spyker et Super Aguri ont un cruel besoin de liquidité pour continuer à exister. Et, aussi bien l’un que l’autre team n’écarte pas l’option de passer la main à un autre aventurier soutenu par un nouvel investisseur. La Formule 1 est décidément une danseuse bien exigeante et impitoyable, usant ses prétendants en une période moyenne de douze mois.
Commençons par Super Aguri. L’annonceur titre de l’écurie ne fait plus les chèques et Honda a fait savoir que sa solidarité n’était pas ductile. Du coup, Aguri Suzuki s’est rapproché d’un certain Alejando Agag dont l’intérêt pour le Sport Automobile transparaît déjà dans son soutien au team de GP2 de Campos. Pour le moment, on parle d’un partenariat, mais le rachat n’est pas un sujet tabou.
Pour ce qui est de Spyker, c’est un poil plus inquiétant puisque c’est la marque qui tire la langue. Le banquier luxembourgeois de l’enseigne aurait réinjecté deux millions d’euros pour que le constructeur continue son activité. Une mise sous perfusion qui s’accommode mal avec une ambition de poursuivre dans l’aventure dispendieuse de la Formule 1. Le team est donc à prendre, même pas un an après sa constitution sous la couleur orange. Au suivant, comme dirait l’autre.
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