A se poser avec insistance la question de savoir qui sera aux côtés de Buemi pour la saison 2009 de Formule 1, on en aurait presque oublié que l'écurie Toro Rosso a toujours son nom inscrit aux petites annonces du paddock dans la rubrique « à vendre ». Une rubrique à laquelle la seconde structure de la célèbre boisson vitaminée Red Bull risque d'être abonnée pendant encore un bon moment, au regard de la conjoncture économique pour le moins morose qui incite plus à céder qu'à investir.
Et ce d'autant plus que Dieter Mateschitz, propriétaire de l'écurie après avoir racheté les part de son compatriote Berger, n'a pas l'intention de donner dans les soldes à saisir pour assurer la transaction: « Nous n’avons aucun empressement à procéder à la vente. S’il y a un acheteur potentiel, il doit garantir le maintien de la Scuderia Toro Rosso et avoir les connaissances et le financement pour le faire. » Un cahier des charges pour le moins contraignant si l'on se réfère à la situation actuelle du site de Brackley, anciennement bras armé de Honda dans le milieu.
Mais aussi une démarche rassurante pour une Formule 1 qui vit dans l'angoisse de voir encore une de ses structures la quitter. Mateschitz, qui tient quand même les commandes de deux teams, ne lâchera donc pas une catégorie qui, dans un salutaire réflexe de survie, s'est engagée à réduire sérieusement son train de vie: « Les mesures de réduction des coûts en Formule 1 sont utiles et appréciées, nous pouvons sauver beaucoup d’argent avec elles. Pour les deux équipes, nous pouvons économiser 100 millions d’euros. » a ainsi reconnu l'Autrichien.
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