La violente sortie de piste dont a été victime Timo Glock au Grand Prix d’Allemagne, et dont les images ont situé l’origine sur la suspension arrière de la Toyota, a fait l’objet d’une étude approfondie par le constructeur, qui vient de livrer ses conclusions.
Des résultats qui avouent que le mal s’était lové dans la pièce dès le Grand Prix de Grande Bretagne quinze jours auparavant, et qui avait réussi à déjouer tous les contrôles de qualité de l’écurie. Qui fait ainsi son mea culpa en précisant avoir revu, en ce domaine, sa copie :
« L‘enquête sur la rupture de suspension dont a été victime Timo Glock a établi qu’un élément de la suspension arrière avait cédé, entraînant pour Timo la perte de contrôle de la voiture. Mais elle a confirmé qu’il n’y avait pas eu de circonstances exceptionnelles avant ou au cours du Grand Prix d’Allemagne susceptibles d’avoir provoqué cette rupture. » annonce ainsi le team.
«Elle a établi en revanche que les dommages rencontrés au cours du Grand Prix de Grande-Bretagne deux semaines plus tôt en étaient la cause. Durant cette course, Timo a été victime de plusieurs incidents. Comme c’est la procédure normale, des éléments du Grand Prix de Grande-Bretagne ont été utilisés à Hockenheim, incluant la plus part de la suspension arrière droite. »
« Même si les éléments ont été sujets aux tests habituels et à la procédure d’inspection suivant la course de Silverstone, et qu’ils ont été validés pour utilisation à Hockenheim, il est devenu évident qu’ils n’ont pas identifié un problème qui a par la suite conduit à l’incident. De fait, Toyota Motorsport a révisé ses procédures d’inspections pour inclure de tels cas et reste totalement convaincu que cela ne se reproduira plus. »
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