Dans ce DLC, Playground Games vous propose d'embarquer dans le port de Nice pour une île au caractère quelque peu grincheux. Il y fait parfois beau, mais régulièrement les éléments s'y déchainent, 90% des routes sont des chemins de terre, on y voit un volcan au fond (le Stromboli ? l'île n'est pas nommée) et le relief va vous envoyer les quatre roues dans l'air bien souvent.
Ce DLC n'est disponible que sur la Xbox One et il coûte 20€ à télécharger. Ceux ayant acheté Forza Horizon 2 VIP bénéficient d'une réduction et le paieront 10€. Compter 3Go de téléchargement.
Storm Island n'est ni un championnat WRC, ni rallye-cross ou rallye raid
Attention car ce DLC, sous couvert de courses hors bitumes, n'en est pas pour autant un championnat de rallye ou de toute autre activité mécanique sur terre. Comme le jeu sur lequel se base l'extension, c'est une série de challenges, de coupes, de catégories, avec des logiques de voitures et des challenges très divers.
Par contre, comme les Forza sont généreux, on peut facilement se faire un beau plateau de voitures et avec les livrées concoctées par les passionnés, pas de soucis pour donner l'illusion de la plus belle finale Groupe B de la belle époque par exemple sur des routes au relief plein de bosses.
Un sacré plateau de voitures
Les 6 autos comprises dans le DLC sont :
- Ford Fiesta (1976)
- MG Metro 6R4 Group B (1985)
- Mitsubishi Galant VR4 (1992)
- Ford Ranger trophy truck (2011)
- Mini All4 Racing X-Raid (2011)
- Robby Gordon #7 Speed Energy Drink Stadium Super Truck (2013)
En plus de ces autos, le jeu est déjà rempli de stars du rallye, avec par exemple la Fiat 131, l'Audi Sport quattro, la BMW M3, la Ford Escort RS Cosworth, la Ford Escort RS1800, la 1985 Ford RS200 Evolution, etc. La liste est longue et peut passer par les légendaires Lancia 037, Delta, Fulvia et Stratos, plusieurs Mitsubishi Lancer, une Renault 5 Turbo, une Subaru 22B STI ou encore quelques Toyota. Il y a de quoi faire donc.
Les voitures de Forza Horizon 2 sont toutes modifiables de façon standard avec des pneus, transmissions et suspensions adaptées à cette nouvelle île mais certaines stars du rallye ont carrément droit à un « kit rallye » du plus bel effet pour la transformer en voiture de course d'époque.
Un gameplay aux petits oignons
Comme toujours, c'est dans ce domaine précis que les Forza enterrent la concurrence. Honnêtement, pour le prix, la durée de vie ajoutée est un peu légère sur le championnat, les succès accessoires, les six voitures en rab pèsent peu et finalement les kits carrosserie c'est sympa mais quand on fonce à travers la tempête on ne les voit pas. Eh oui !
Mais par contre, le gameplay est vraiment aux petits oignons. Forza Horizon n'est pas un simulateur et les voitures sont incroyablement faciles à tenir lorsqu'elles réceptionnent un bond de 50 mètres de long dans les airs. Glisser à 200 km/h sera plus facile que d'ouvrir un sachet sous vide de pistaches et contrebraquer devient naturel même quand on a l'impression qu'il faudrait douze tours de volant tant le virage pris a été long.
Arcade, très arcade même, mais pas irréaliste pour autant, il faudra freiner par endroits, charger le train avant pour ne pas sous-virer et tirer parfois du câble sur certaines autos qui se sont vues modélisées fainéantes du train avant. Bref Forza, conjugue arcade sur le thème de l'accessibilité et de la facilité avec une dose de grand spectacle dans des courses portière contre portière avec des sauts omniprésents et une vue interne dantesque quand on coupe à travers la forêt ou les champs en meute.
Si vous aimez ce genre d'ambiance, rapide, nerveuse, mélange de Colin Mc Rae 2 sur PS1 et de Forza Horizon 2, ce DLC va vous combler et ce, tout au long de 80 courses et nouveaux challenges qui sont du même tonneau que le jeu principal, pas de révolution, mais transposés dans le monde quasi 100% tout terrain de Storm Island.
Sur ce, désolé pour la platitude de la formule mais... j'y retourne aussi sec pour recouvrir de poussière mes bolides !
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