S'il s'est déjà exprimé en répondant aux questions de Caradisiac avant le premier tour, François Hollande continue de répondre aux questions maintenant que nous sommes dans la dernière ligne droite de cette élection présidentielle 2012. Celle concernant l'amnistie présidentielle (et du 14 juillet) des PV a reçu une réponse extrêmement claire dans le Parisien de ce jour :


« Ce serait plus commode pour moi de répondre oui, mais la vérité m’oblige à dire non. L’amnistie est un signal, et ce signal, je ne veux pas l’envoyer, car il est contraire à l’exemplarité de l’Etat, à laquelle je tiens.

Imaginons un instant que j’accorde l’amnistie : il y aurait un relâchement immédiat de la discipline, des comportements sur la route. On me dit parfois : Mais les petits excès de vitesse? Justement, c’est parfois sur ces petits excès-là qu’il y a le plus d’accidents. D’ailleurs, je ne suis favorable à aucune amnistie, pas même celle du 14 Juillet*. C’est une tradition monarchique, pas républicaine. Aujourd’hui, l’amnistie serait considérée par nos concitoyens comme une largesse qui relèverait du fait du prince, en l’occurrence du président. »


Toutefois, François Hollande a reconnu tout de même l'existence du problème relatif aux trop nombreux retraits de permis et aux conséquences que cela engendre :


« Mais je reconnais pour autant les difficultés des Français privés de leur permis de conduire, et parfois privés de leur emploi à cause de cette situation. Il faudra réfléchir à la meilleure façon de régler les difficultés que certains éprouvent à retrouver la possibilité de conduire, en réduisant les délais, trop longs, pour récupérer le permis. »


Reste maintenant à lui demander son avis sur le retour du Grand Prix de France au Paul Ricard afin qu'on arrête de diffuser une vidéo vieille de plusieurs années dans laquelle il disait ses réticences face à la F1.