Bentley qui appartient au giron VW poursuit sa mutation en mettant la dernière main à la future Arnage. Cette limousine venue de temps lointains où personne ne pensait un jour devenir une marque à capitaux allemands doit être remplacée d'ici 2 ans.
On pouvait penser que cette Arnage nouvelle reprendrait la plateforme de l'actuelle Flying Spur, elle même dérivée de de la Continental, elle même dérivée de la VW Phaeton, elle même dérivée de la structure, mais cette fois en alu, de l'Audi A8, elle même dérivée de ... (non y'en a plus) !
Apparemment, ce ne devrait pas être le cas car décision a semble-t-il été prise de changer de plateforme pour cette Bentley et ses futures suivantes. le choix se serait porté sur le châssis SpaceFrame Audi qui mixe les matériaux pour alléger l'ensemble. Le gain de poids serait de 150 kg rien que sur la structure.
Mais ce sont aussi des considérations esthétiques qui ont poussé à ce choix. Le boss de Bentley, Franz-Josef Paefgen, affirme que l'Arnage doit conserver les proportions, et notamment la hauteur de pavillon et la position de conduite, qui font l'âme de l'Arnage.
Il a dans le même temps indiqué que Bentley n'était pas encore prêt à sortir une motorisation diesel car les études réalisées auprès des clients montreraient qu'il n'existe que peu d'acheteurs d'un tel modèle.
"Nous avons la technologie pour proposer un diesel tout de suite mais le faire vraiment dépendra de la réussite de VW, Mercedes et des autres à imposer cette motorisation aux USA. Bentley ne peut pas être précurseur dans ce domaine. "
Les motorisations potentielles sont larges tant la banque d'organe VW est grande. V10 et V12 sont possibles, hybrides également mais un prototype d'Arnage équipé du W16 de la Bugatti Veyron aurait été également construit.
À part pour rentabiliser le coût de ce moteur, l'idée ne semble pas dans l'air du temps. Quoique le luxe ne connait pas la crise. Ni pétrolière ni financière !
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