Les négociations entre syndicats et direction ont accouché d'un protocole d'accord dans lequel chacun a encore fait quelques concessions pour dégager le « moins mauvais accord possible ». Cet accord prévoit un renoncement à intéressement durant 3 ans, un gel des salaires durant 2 ans et la suppression de 6 jours de RTT (sur 16).Toutefois, contrairement à FO, la CFTC et la CFDT majoritaire, la CGT a refusé de signer prétextant que la direction tentait « d'acheter la paix sociale » alors qu'elle ne garantissait en rien la pérennité du site. Le futur du site ne sera validé qu'en 2013 et si GM décidait de le fermer, les salariés auraient la garantie de bénéficier du plan social déjà négocié et d'être remboursé des sacrifices consentis dans l'intervalle.
Dès lors, la tension est montée et la CGT accuse la direction d'avoir envoyé des « sbires pour séquestrer ses représentants afin de les obliger à signer » en l'absence de la déléguée Menouba Arbouche.
Le secrétaire du CE, représentant la CFDT, préfère évoquer un mouvement spontané de 400 personnes qui à la suite du refus de la CGT sont venus scander des « CGT démission » devant les bureaux du syndicat. Pour lui, c'est une première en 35 ans d'entreprise :
« C'est la première fois que je vois des salariés arrêter le travail pour s'en prendre à une organisation syndicale »
La police a été appelée sur les lieux.
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