En l'absence de produits communs visibles au quotidien, on a tendance à oublier que General Motors et PSA Peugeot Citroën se sont allié l'an dernier. Pour le groupe français, ce rapprochement s'est opéré dans une période extrêmement difficile du fait d'une situation économique et financière assez précaire. General Motors qui semble mieux se porter même si sa branche européenne peine toujours à trouver la rentabilité ne viendra pas remettre plus d'argent chez PSA que ce qu'ils ont déjà consenti à investir, Dan Akerson l'a encore une fois rappelé dans Les Echos :


« Nous n'avons pas l'intention d'investir des fonds supplémentaires dans PSA à ce stade. S'il y a du changement, nous évaluerons la situation. L'un des postulats de l'alliance était que nous devions régler nos problèmes, nous l'avons fait et nous continuons de progresser. Ils doivent s'occuper de leurs problèmes et je crois que c'est ce qu'ils font. »


Cette réponse fait suite aux rumeurs indiquant que PSA confronté à une baisse continue de ses ventes pourrait être contraint de procéder à une nouvelle augmentation de capital. GM qui a pris 7 % de parts dans PSA avait dû déprécier une partie de son investissement en début d'année.