« Quand je regarde et que je réfléchis où nous devons amener la marque Chevrolet, le Moyen-Orient fait partie des possibilités de développement » avance Alan Batey. Sur les 4,95 millions de ventes en 2012, 65 % ont été conclues hors des États-Unis.
Selon John Stadwick, le directeur général des opérations au Moyen-Orient, les troubles politiques n'ont pas nui aux ventes dans le Moyen-Orient, mieux, ils espèrent une croissance continue dans la région. Alors que la Syrie s'apprête à faire face à une attaque militaire des États-Unis et de la France, les dirigeants de Chevrolet n'ont pas encore constaté de ralentissement. « Les événements en Egypte, en Syrie et au Liban n'ont pas affecté le marché dans ces régions » ajoute John Stadwick.
Le Moyen-Orient fait partie des 10 plus grands marchés de General Motors, générant 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires l'an dernier. Sa part de marché y est évaluée à 10 %. Toujours selon John Stadwick, « le secteur de l'automobile devrait croître de 4 à 5 % par an au Moyen-Orient, un rythme plus lent que lors des trois dernières années où la croissance oscillait entre 7 et 9 % ».
« Au Moyen-Orient, il y a un million de personnes susceptibles d'acheter qui vont arriver chaque année dont 60 pour cent ont moins de 30 ans. C'est pourquoi il s'agit d'un marché d'avenir. General Motors va investir ici », a déclaré John Stadwick.
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