Voilà trois courses que les sourires de la Scuderia Ferrari irradient de nouveau le paddock. Et il y a de quoi. Un début de saison erratique, une étape monégasque polémique, un team Renault avançant tel un rouleau compresseur, on pensait la saison jouée et on ne donnait pas chère de la peau des hommes en rouge.
Et puis il y a eu cette traversée de l'Atlantique roborative, ce retour sur le Vieux Continent en conquérant, pour se retrouver comme il n'y pas si longtemps, en mesure d'enfiler les doublés comme des perles, alors que la maison concurrente se lézarde.
Les commentaires d'après ce doublé d'Hockenheim trahissaient une totale confiance retrouvée. « Le championnat est entre nos mains » criait-on au Baron Rouge à la radio, pendant son tour d'honneur.
Et les faits leur donnent raison. Jamais inquiétés, les bolides rouges ont franchi la ligne d'arrivée avec la bonne marge syndicale de près de vingt cinq secondes sur le premier de leur poursuivant, avance qui sied à tout solide dominateur de la discipline. Il n'est donc plus question de parler d'incidents de parcours. La performance est bien de retour.
Michaël Schumacher espère bien continuer sur sa lancée la semaine prochaine, en Hongrie. Et se ravit du regain de forme de la concurrence qui répond comme un écho à la baisse de régime des jaune et bleu.
Quant à Jean Todt, il était aux anges au pied du podium allemand. Il a même déclaré qu'il était heureux de voir ainsi réuni ses trois pilotes préférés. Dans l'euphorie, il a presque trahi ses plans 2007...
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