Depuis les 4 journées d’essais privés sur le circuit de Monza, l’écurie McLaren domine et Fernando Alonso vient de confirmer cette supériorité d’une main de maître lors de ce GP d’Italie. Le pilote espagnol remporte, ici, sa 19e victoire et la 4e victoire depuis le début du Championnat 2007. Derrière, Lewis Hamilton se contente de la deuxième place après avoir battu de la plus belle manière un Kimi Raïkkönen souvent qualifié de redoutable sur la piste. Au Championnat du Monde des pilotes, Fernando Alonso revient à 3 points de son coéquipier, ce qui promet un GP de Belgique, sur le fabuleux circuit de Spa-Francorchamps, de toute beauté.
« C’était un week-end parfait pour moi. Parfois, les choses se passent dans la bonne direction et on sent que tout va bien, et je pense que ce week-end a été bon pour moi. J’ai plusieurs fois bien entamé le week-end à Monza, mais cela s’était mal terminé. C’est une victoire très spéciale pour moi. Au départ, j’ai vu Massa dans mes rétroviseurs et j’ai pensé que je devrais défendre ma place, mais je crois que Lewis a fait l’extérieur, il n’y a pas eu de contact, mais j’étais inquiet. On était proche. C’est toujours délicat ici, parce qu’il y a l’aspiration, et je ne voulais pas qu’ils en profitent. Toutes les victoires sont différentes. Les deux ou trois dernières saisons, j’ai gagné plusieurs fois sur certains circuits, mais pas sur celui-ci et je voulais vraiment y parvenir. C’était une motivation supplémentaire. C’est très intense de gagner à Monza, avec le public qui est là pour Ferrari... Ils sont fans de Formule 1, ils la respectent, c’est bien de gagner ici. » A commenté Fernando Alonso
« Je n'ai pas pris le meilleur départ qui soit, de la partie sale de la piste. Felipe est passé, mais j'ai freiné très tard par rapport à Fernando et Felipe, et j'ai été proche de passer Fernando mais Felipe m'a un peu bousculé. Ma monoplace a été déséquilibrée en tapant de l'arrière droit la roue avant gauche de la Ferrari et m'a renvoyé large dans la seconde partie de la chicane. Puis, j'ai eu une seconde chance après le deuxième départ, mais je n'ai pas fait du super boulot en m'assurant pas que Fernando ne creuserait pas un écart trop grand à la sortie du dernier virage. Je n'ai rien pu faire contre ça. Et puis, au milieu de mon deuxième relais, j'ai dégradé mes pneus avant et j'ai eu des vibrations. Je pensais avancer mon premier pit stop car je n'étais pas sûr que les vibrations avaient une origine différente du GP de Turquie. J'ai donc assuré les points. » A déclaré Lewis Hamilton
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