Depuis plusieurs semaines, la Corée du Nord exprime de plus en plus violemment ses intentions militaires offensives à l'égard de l'ennemi juré américain. L'origine de cette hausse du ton chez les nord-coréens est le survol récent de bombardiers B52 américain au dessus de la péninsule coréenne dans le cadre d'accords avec les sud-coréens pour des entraînements. Le détail qui fâche les coréens du Nord, c'est surtout que le B52 est capable de transporter la bombe nucléaire. Ces survols sont donc vécus comme des affronts pour Pyongyang, qui a décidé de se mettre en alerte et d'afficher ses intentions contre les USA, mais aussi contre son voisin coréen.


Du coup, les entreprises présentes en Corée du Sud commencent à penser à l'avenir. Dans l'automobile, c'est General Motors qui dégaine le premier via son patron, Dan Akerson : « nous prévoyons actuellement des plans de retrait pour la sécurité de nos employés ». En ce moment, General Motors s'en remet à ses consultants pour connaître l'état en temps réel de la crise coréenne. Akerson a rappelé à quel point la Corée du Sud était importante pour General Motors, qui y possède cinq usines et y assemble pratiquement un million et demi de véhicules par an : « tout ce qui se passe en Corée est important pour nous ».


Pour le moment, seul General Motors s'est montré inquiet à l'égard de l'actualité entre Corée du Nord et du Sud. Mais d'autres marques automobiles étrangères devraient en toute logique se manifester dans les temps à venir si la crise s'aggrave ou ne trouve pas d'issue.