Des quatre 908 HDi FAP qui occupaient les quatre premières places sur la grille, pas une seule n’a pas rencontré de souci. La n°2 qui menait la course depuis plusieurs heures vient d’abandonner. Audi place deux R15 TDI en tête.


7h02 : la Peugeot 908 HDi FAP n°2 rentre dans les Hunaudières et crache du feu. Le turbo est cassé, les rêves brisés, la course ruinée. Terrible désillusion pour l’équipage Montagny, Minassian, Sarrazin qui avait fait l’essentiel de la course en tête. De fait, les deux Audi R15 TDI, n°9 et n°8, passent en tête.

« C’est mort, commente Nicolas Minassian sur Peugeot TV. Je suis dégouté. Cette course est hallucinante. Il y en a qui la gagnent comme si c’était du petit pain et il y en a qui courent derrière sans y arriver. Je suis malheureux pour moi-même mais aussi pour tout le monde dans l'équipe, on est une grande famille. On ne s’y attendait pas, on n’a jamais cassé de turbo. Ca n’est jamais arrivé. Jamais, jamais. Il va falloir digérer ça maintenant et bosser sur la nouvelle voiture. »

Décidément, ces 24 Heures du Mans ne veulent pas sourire à Peugeot. Casse d’attache de suspension pour la n°3 (abandon), problème de boitier électrique pour la n°1, changement d'un demi-train arrière sur l'Oreca n°4 et, maintenant, défaillance du turbo sur la n°2. Une course terrible pour la firme au Lion, qui avait quatre 908 en tête sur la grille de départ. D'une situation de rêve, le constructeur français a vu le rêve virer au cauchemar. « Si j’ai quatre voitures et que je ne gagne pas, ça ne me sert à rien », confiait Olivier Quesnel à propos du quadruplé des qualifications. Terriblement vrai.


En partenariat avec

Autohebdo