L'histoire n'est pas banale et tend à montrer que la crise règne partout même dans une équipe de F1 où l'employé, comme tous les autres employés ayant perdu leur boulot, peut se laisser aller à quelques débordements. Ainsi, on apprend via le quotidien espagnol El Mundo relayé par toileF1 que la police a dû intervenir au siège de HRT à Madrid pour calmer plusieurs employés récemment licenciés qui commençaient à violenter le personnel sur place.


Pedro de la Rosa indiquait à la fin du Grand Prix du Brésil qu'il avait probablement disputé là la dernière course de l'équipe HRT sous pavillon espagnol, confirmant ainsi les rumeurs annonçant la cessation d'activité de l'équipe espagnole et sa mise en vente (ou tout du moins la mise en vente de sa place sur la grille). Fin d'activité confirmée une fois encore au retour de Sao Paulo lorsque les employés licenciés sous l'empire de l'alcool à la descente de l'avion se sont dirigés vers le siège de l'équipe à Madrid afin de récupérer leurs indemnités de licenciement. Sur place, les esprits se sont évidemment échauffés et après les invectives et les menaces, des bousculades et des coups ont commencé à pleuvoir. Les personnes présentes au siège ont alors appelé la police qui est intervenue pour ramener le calme.


Selon les dernières rumeurs, la survie de HRT passe par un rachat total par des investisseurs chinois qui souhaiteraient placer le pilote Ma Qing Hua sur la grille F1.