Lewis Hamilton, qui n’a que peu roulé ce vendredi en raison d’un accident lors des essais libres 1, espère pouvoir repartir d’un bon pied samedi. Il compte sur la pluie.
Lewis Hamilton (McLaren) n’a pas vécu, ce vendredi à Suzuka, sa journée la plus épanouissante de la saison. Après avoir effectué plusieurs tours d’installation, le Britannique était dans son deuxième tour rapide lorsqu’il est sorti de la piste, cassant la suspension avant gauche de sa monoplace. Lors de la deuxième session, Lewis a attendu 80 minutes avant de pouvoir rouler et d’effectuer le 13e temps de la séance, qui plus est avec un ancien aileron arrière.
« J’ai sans doute attaqué trop fort et trop tôt, explique le Champion du Monde 2008. Pourtant, je ne suis pas sorti très large. Mais le gravier était très glissant à cet endroit ! Plusieurs pilotes ont été surpris à cet endroit également mais ils ont eu la chance, eux, de s’en sortir. C’est la vie ! »
Mais le Britannique, malgré cette mauvaise journée, se félicite d’avoir pu reprendre le volant après son accident. « Les garçons ont fait un travail incroyable pour reconstruire la voiture, ils ont vraiment travaillé dur et m’ont permis de ressortir dix minutes avant la fin de session. Cette équipe est très solidaire : si quelqu’un n’est pas bien, ils feront tout pour la relever. »
En revanche, Lewis Hamilton n’a pas récupéré une voiture 100 % complète. « J’ai dû rouler avec l’ancien aileron arrière dans l’après-midi, donc je n’ai même pas un retour juste sur le comportement de la voiture. » En effet, McLaren n’a amené à Suzuka que deux ailerons arrière de dernière génération et n’a pas souhaité lésé Jenson Button, contrairement à ce qu’avait fait Red Bull il y a plusieurs semaines en donnant l’aileron avant évolué de Mark Webber à Sebastian Vettel.
Mais, heureusement pour Lewis Hamilton, un membre du personnel de l’usine de Woking est déjà en route pour Suzuka afin d’apporter au Britannique la partie évoluée de l’aileron arrière. « Je l’aurai pour les qualifications et la course. Demain est un autre jour et, comme il semble qu’il va pleuvoir, tout le monde va devoir repartir de zéro. On dit « jamais deux sans trois » donc j’espère qu’après Monza, Singapour et aujourd’hui, cette malchance est derrière moi. »
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