Le trafic est revenu à la normale et les vélos fraîchement acquis ont été rapidement mis au placard… Pour un besoin d’une petite dizaine de jours, beaucoup de travailleurs ont investi dans des transports durables, tels que les bicyclettes, les trottinettes et les rollers.
Le marché des deux-roues non motorisés a explosé et les magasins s’en frottent encore les mains : le Décathlon de l’avenue Wagram (Paris VIIIe) a affiché le premier jour de grève un nombre de vélos vendus multiplié par quatre comparé à au même jour de l’année précédente, et les ventes de trottinettes ont été multipliées par trois ! Préférences des clients : les vélos de ville et les VTC. Même schéma en banlieue : le chiffre d’affaire des cycles a doublé en l’espace d’une semaine de grève. Si les ventes de vélos ont aussi augmenté en province, c’est de manière moins significative : il était préférable d’être un vendeur de deux-roues dans la région parisienne !
On regrette toutefois que ces moyens de transport aient été rangés au garage si vite…
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