Les équipages appréhendent la grande diversité de parcours programmés dans l’itinéraire du Rallye de France. Les différents caractères des routes obligeront les équipes à faire des compromis sur le set-up des voitures.
Le Rallye de France quitte la Corse et se retrouve pour la première fois en Alsace, sur les terres du Champion du Monde. Si les parcours sont annoncés comme étant assez similaires à ceux rencontrés lors du Rallye d’Allemagne, tous les équipages devront se faire de nouvelles notes pour cette nouvelle épreuve au calendrier WRC.
Mais la plus grande difficulté reste la variété des secteurs traversés, car les routes alsaciennes évoluent constamment. « Les routes étaient étroites, accidentées et le revêtement change fréquemment », a indiqué Mikko Hirvonen, qui a effectué des essais près de Strasbourg pour affiner ses réglages. « Nous avons cherché à trouver un compromis pour le set-up, qui fonctionnerait correctement sur les différents types de spéciales que nous nous préparons à affronter dans ce rallye. Je m’attends à de nombreux changements de rythme, les routes pouvant tout aussi bien être rapides et larges que sinueuses et étroites. »
Matthew Wilson, pilote Stobart Ford World Rally Team, partage le point de vue du Finlandais, et veut s’assurer ce week-end de sa progression sur ce type de revêtement, après un bon résultat en Allemagne. « Ce sera très étrange de ne pas être en Corse pour une épreuve française du World Rally Championship », a commenté Matthew Wilson. « Cette île a toujours été associée au rallye, ça prendra donc un peu de temps pour s’y faire ! Ce sera vraiment difficile de trouver le set-up adéquat pour cette épreuve, car j‘ai entendu dire que les spéciales étaient très variées. Certains secteurs seront très rapides et très larges mais d’autres endroits seront lents, étroits et sinueux sur un revêtement délicat. Je n’ai pas encore vu de vidéos, c’est juste ce que j’ai entendu dire. »
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