Le mois de février 2011 avait été particulièrement bon, avec une hausse des immatriculations de voitures neuves de 13,7% par rapport à février 2010, avec des marques françaises qui suivaient une progression flatteuse identique au dixième près. Le marché français surfait alors encore sur la vague de la prime à la casse, avec des commandes record en décembre 2010 à livrer tout au long du premier trimestre 2011.
La mesure est aujourd'hui un lointain souvenir et le retour à la réalité est bien rude au moment de faire les comptes du mois de février 2012 : -20,2% en données brutes et même -24% à nombre de jours ouvrables identiques, avec 163 063 immatriculations. Comme au mois de janvier, les groupes français, qui bénéficiaient le plus de la prime à la casse, plombent particulièrement les résultats, à -24,5%.
C'est PSA qui s'en sort finalement le moins bien, avec -25,4% (Peugeot à -29,6% et Citroën à -20,4%), mais le groupe Renault ne fait pas beaucoup mieux, à -24% (-26,0% pour la marque éponyme, -5,6% pour Dacia). Même le colosse allemand Volkswagen doit courber l'échine,à -5,3% malgré une belle percée de Skoda à +25,3%, Ford est à -11,9% et le groupe Fiat à -17,3%, avec un effondrement d'Alfa Romeo à -39,6% mais surtout une baisse de la marque du même nom à -18,2%. General Motors, nouveau partenaire de PSA, semble déjà solidaire de ce dernier en affichant un recul de 23% dont -29,4% pour Opel, et Toyota n'est pas non plus épargné, à -23,9%. Mais il y a tout de même quelques exceptions qui échappent à la chute, des exceptions logiques, puisqu'il s'agit des marques premium dont les modèles n'étaient pas avantagés par la prime à la casse : ainsi Mercedes est à +30,6% et BMW à +10%. On notera aussi la très belle progression du groupe Hyundai, à +49%.
Chiffres CCFA
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