Nous sommes bel et bien tombés des nues à Caradisiac en apprenant cette information. D'autant que pour être tout à fait exact, cela ne date pas d'hier. Cette mesure, a été prise pour la première fois en 2005, et aujourd'hui, c'est le gouvernement algérien qui décide de la prolonger, contre l'avis des députés qui proposaient son abrogation dans la loi de finances 2008.
On peut (très légitimement) se questionner sur l'utilité d'une telle mesure. La raison invoquée en 2005 pour la légitimer était, je cite : "pour éviter que l'Algérie ne devienne une poubelle pour les voitures d'occasion". Dans le même temps il s'agissait de favoriser le renouvellement du parc automobile local. Si ce dernier argument tient la route, le premier nous laisse pantois tellement le paradoxe est criant. Nous nous demandons encore quelle logique sous-tend ce raisonnement.
En effet, et dites nous si on se trompe, pour éviter qu'un pays ne devienne "une poubelle pour les véhicules d'occasion", c'est l'interdiction d'importation des vieux véhicules qu'il faudrait proposer, et pas l'inverse !
Il y a certainement une subtilité que nous n'arrivons pas à saisir. D'ailleurs si un internaute algérien arrive à nous expliquer le pourquoi du comment, nous sommes preneurs… Toujours est-il que la prolongation de cette mesure un peu spéciale met l'Algérie en porte-à-faux par rapport à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette restriction à la libre circulation des marchandises les privant d'intégration au sein de cet organisme.
Enfin bref, nous, on ne comprend toujours pas…
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