Paradoxalement, c'est dans le pays où vous n'avez aucune peine à vous acheter une Rolex à 30 euros ou un sac Vuitton au prix d'un sac de sport chez Decathlon que les officiers de police sont intransigeants avec les faussaires. Précisons tout de suite que la copie touchait à une icône du pays, un objet religieusement protégé, une Ferrari.
À Ostuni, les officiers de Police de la ville ont surpris un miracle de la transmutation en passant devant un garage à la porte grande ouverte. Ils aperçoivent 2 jeunes gens en train de lustrer une Ferrari 355 aux plaques étrangères et intrigués, ils décident de procéder à un contrôle de papiers.
Peut-être furent-ils frustrés de ne pas démanteler un trafic de voiture de luxe, quoiqu'il en soit, lorsqu'ils découvrent après un examen même pas minutieux que la Ferrari 355 Berlinetta n'est en fait qu'une Toyota MR recarrossée (le moteur restant un 4 cyl nippon et les formes générales assez approximatives), les policiers prennent la mouche et confisquent l'objet avant d'inculper les "lustreurs" de "falsification, modification et utilisation de signes distinctifs d'œuvres originales ou de produits industriels" à cause des stickers Ferrari collés un peu partout sur cet engin. Les laveurs ont affirmé qu'ils avaient l'auto ici depuis une vingtaine de jours et qu'ils n'ont fait que l'entretenir et la laver. Le propriétaire de cette auto importée d'Angleterre tout à fait légalement serait recherché actuellement ! Fou, non ?
Bref, si vous êtes italiens et que grâce à Internet, vous vous offrez une réplique anglaise de Ferrari, faites en sorte de prévenir la maréchaussée locale de l'arrivée de l'engin dans votre garage et surtout, retirez tous les stickers arborant un cheval cabré. Avant d'aller à Ventimille, je vais vite décoller celui qui est apposé sur la lunette arrière de mon Berlingo ....
via senzacolonne
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