Car cette sordide affaire pose aussi la question de la responsabilité de tous ceux qui n'ont pas pris conscience de l'état alcoolisé de l'auteur en le laissant libre de prendre le volant de sa voiture. Une extension que les gérants d'estaminets et autres discothèques connaissent déjà, mais que les individus du cercle familial et autres amis n'imaginaient pas, un jour, découvrir. Or, depuis ce mercredi 5 mars, c'est fait.
Dans l'Herault, le compagnon de beuverie a été condamné pour «homicide par imprudence». Alors qu'il n'est pas titulaire du permis de conduire, il avait pris le volant de la voiture de son binôme pour rentrer chez lui avant de lui laisser le volant. Plus loin, le drame allait se nouer. Une inconséquence qu'il lui vaut une condamnation à un an de prison dont six mois ferme assorti d'une interdiction de fréquenter les débits de boisson et d'une interdiction de passer le permis de conduire pendant deux ans.
Lors de l'audience, la partie civile a argué que «la faute était caractérisée» car le prévenu savait qu'il «créait un danger». Par ailleurs, le justice s'appuie sur l’article 121-7 du Code pénal, qui dispose qu'est «complice d’un crime ou d’un délit la personne qui ,sciemment, par aide ou par assistance, en a facilité la préparation ou la consommation.» De son côté, l'avocat du prévenu a estimé que son client n'avait jamais pensé être à l'origine de la mort de l'étudiante. L'avocat a fait part de son intention de faire appel.
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