Selon les spécialistes, les usines automobiles chinoises devraient construire 6.4 millions de voitures particulières, vans, cars et camions, en 2006, ce qui permettra à la Chine d'accéder au podium en prenant la troisième place dans le classement mondial des pays produisant le plus de véhicules aux dépens de l'Allemagne. Les ventes de voitures en Chine explosent littéralement, avec évidemment une préférence pour les modèles nationaux.
Ce qui peut paraître comme une nouvelle économique inquiétante pourrait en être une bonne sur le plan écologique. Toyota vient en effet d'y annoncer il y a quelques jours l'homologation de ses premiers véhicules hybrides, prévoyant même d'y installer une usine dédiée à la Prius dans l'usine de Changchun, dés la fin de 2006.
L'utilisation de véhicules hybrides ou à carburant alternatif semble être une solution incontournable pour la Chine pour plusieurs raisons : d'abord pour des soucis environnementaux au niveau local, ensuite tout simplement parce que le réseau de stations d'essence est totalement inexistant et pour cause : la Chine ne compte pas d'entreprises pétrolières nationales à même de fournir une demande annoncée comme monstrueuse.
D'un point de vue stratégique, à l'heure où le prix du pétrole atteint des sommets et sa pérennité mise en doute à court terme, c'est pour la Chine une motivation supplémentaire pour se lancer dans le développement de ces nouvelles technologies afin de dominer par la suite une industrie automobile mondiale encore trop frileuse sur ce plan.
La pureté de l'air de nos villes viendra-t'elle des chinois ? Voilà une hypothèse qui va à contre-courant de ce que nous avons pu entendre ou lire jusqu'ici.
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