Il y avait comparativement presque peu de monde sur le stand Ferrari, à côté de celui d'Aston Martin. Il faut dire que les nouveautés étaient moins flagrantes, et moins voyantes… Cependant on a pu remarque cette California, dotée d'un système Stop&Start, inédit dans cette catégorie de véhicules sportifs.
Ferrari annonce ainsi un gain en consommation de 6 % en cycle mixte européen, et des émissions de CO2 réduites à 280 g/km au lieu de 310 grammes. Ce qui en fait une des sportives les plus efficaces du marché en terme de rendement et de bilan CO2 (rappelons qu'elle développe 460 ch. tout de même). Le système redémarre le moteur, selon le constructeur au cheval cabré, de façon virtuellement instantanée, en 230 millisecondes. Un délai tellement court que le conducteur ne le remarque même pas, dixit le dossier de presse. A voir, en tout les cas c'est plus rapide que le système de BMW ou de Mazda.
Les ingénieurs ont également réussi à réduire les frictions au niveau du bloc moteur, spécialement grâce à un revêtement DLC (Diamond like Carbon) au niveau des poussoirs de soupapes, et en éliminant les pertes par pompage dus aux changements de pression en dessous des pistons. C'est technique, mais c'est dit…
Ferrari, tous comme ses concurrents dans le haut de gamme sportif, Porsche ou Aston Martin, cherche donc bien à réduire ses émissions de CO2, mais tout en conservant un plaisir de conduire intact. Une gageure…
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