Honda a mis le paquet pour sa troisième génération de Jazz qui reste toujours autant décalée. Face à une concurrence qui se tient dans les proportions, les offres moteur et les tarifs, la Jazz fait bande à part avec un look de minispace et une habitabilité hors paire pour la catégorie. La Jazz 3 ne déroge pas à cette règle avec notamment 354 litres de volume de chargement de coffre, un record dans le segment B des citadines polyvalentes.
Hormis des volumes intérieurs appréciables, la Jazz est une petite puce agréable à conduire. La recette du petit levier de vitesse à faible débattement et du châssis précis offre un comportement dynamique qui n'a pas à rougir face aux Renault Clio et Peugeot 208, d'autant plus que comme vous l'a décrit François Chapus dans son essai, la Jazz dispose d'un système de différentiel électronique qui freine la roue intérieure, limitant ainsi fortement le sous-virage.
Tout serait donc parfait dans le monde de la Jazz ? Pas nécessairement, et cela pour une raison : l'offre mécanique limitée. Le client n'aura droit qu'au nouveau 1.3 essence atmosphérique à injection directe, avec, au choix, la boîte manuelle ou bien la transmission CVT, souvent citée pour sa lenteur. La Jazz hybride, qui est une excellente auto, ne débarquera pas en France. Un manque assez incompréhensible et certainement dommageable pour la Jazz.
La Honda Jazz 3 arrive en concession à des tarifs allant de 16100 à 20240 €.
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