Loin, très loin de la rentabilité et des marges que peuvent faire une Classe S ou même une Classe E, la Classe A, c'est avant-tout l'accession à l'étoile par la base. Si le constructeur allemand reste productif en termes de luxe, il n'empêche que la Classe A fut une véritable petite révolution lors de sa sortie. Longtemps considéré comme un constructeur d'automobiles pour personnes d'âge avancé, le design relativement sage de Mercedes prend un tournant en 2012.


Discutable, certes, mais les effets du design plus moderne et nettement plus dynamique sont là. La Classe A est un véritable carton pour Mercedes qui se permet de faire jeu égal avec Audi et BMW dans le domaine des berlines compactes. Le restylage est donc un passage délicat pour Mercedes qui n'a pas voulu bousculer le style de la Classe A. Esthétiquement, donc, mis à part quelques coups de crayons par-ci par-là et un intérieur à peine revisité, la Classe A de troisième génération reste fidèle à elle-même.


Finalement, les plus gros changements se trouvent sous le capot avec des motorisations qui gagnent en chevaux et un nouveau moteur essence en entrée de gamme. Les tarifs, quant à eux, restent assez élevés pour la catégorie, mais dans la moyenne du premium, avec une entrée de gamme à 23 950 € en essence et un haut de gamme à plus de 50 000 €. La fourchette est donc large et tous les clients pourront y trouver leur compte, y compris les plus sportifs avec une version AMG qui passe maintenant à 381 ch, toujours à partir du 2.0 turbo.


La Mercedes Classe A restylée est aujourd'hui disponible en concession.