L'avenir de l'industrie automobile rime avec Russie. Impossible pour les constructeurs de passer à côté d'un marché qui prend de plus en plus d'importance sur la scène mondiale. Et c'est davantage une bonne nouvelle pour les marques étrangères que pour les constructeurs locaux.
Le rapport publié jeudi dernier par le service des études économiques de la Banque Scotia fait état d'un constat sans appel. L'année dernière, 1,5 millions de véhicules ont été vendus au pays des tsars, ce qui permet à la Russie de faire partie du top ten mondial des marchés automobiles et de devenir le cinquième marché le plus important d'Europe. Mieux encore, le pays devrait rattraper son retard dans les années à venir pour s'emparer de la seconde place devant la France, l'Italie et le Royaume-Uni.
Pourquoi de tels pronostics ? En réalité, ces estimations sont en grande partie dues à l'augmentation des salaires qui devraient avoir plus que doublés d'ici 2010. Concrètement, la classe moyenne sera plus importante et donc le nombre d'acheteurs de véhicules neufs progressera.
Cette étude fait aussi ressortir un fait déjà évoqué sur Caradisiac : malgré des prix plus élevés, le consommateur russe préfère s'orienter vers une marque étrangère plutôt que vers un modèle local. Chiffres à l'appui, en 2006 les ventes de voitures importées ont augmenté de 70%. De quoi justifier les craintes de Vladimir Poutine...
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