Tout le monde est-il capable de conduire une Ferrari ?
Et la réponse est…oui ! Electronique aidant, la conduite d’une Ferrari moderne est (presque) aussi facile que celle d’une Renault Clio. L’exemple de la F12, qui transmet la bagatelle de 740 ch aux seules roues arrière, l’illustre très bien : aux allures légales, la bête se montre parfaitement docile et parvient à s’accommoder des affres de la circulation quotidienne. On est loin, bien loin, du caractère capricieux de certains modèles des années 80-90 à la direction lourde, au freinage mordant mais sans grand feeling, et à la mécanique souffrant dans les embouteillages.
En forçant l’allure avec une Ferrari moderne, même un pilote « moyen » s’étonnera des vitesses de passage en courbes proprement ahurissantes de la bête, le tout sans forcer. La California T, modèle le moins radical de la gamme, et que certains puristes (ou prétendu tels) considèrent avec dédain comme la « Ferrari des frimeurs », offre ainsi des performances que l'on aurait considérées surnaturelles il y a vingt ans, en y ajoutant une relative facilité d'exploitation. Ces remarques sont évidemment valables pour les autres marques de voitures de sport : la Porsche 911, voiture hier réputée rétive, se montre bien plus évidente à maîtriser désormais (dans certaines limites, bien sûr). Idem pour la Lamborghini Aventador: souvent rugueuse, parfois violente, mais toujours efficace.
La California T est la plus « facile » des Ferrari actuelles. Ce qui ne l'empêche pas d'accélérer plus fort que la mythique F40 !
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