Faut-il vraiment s'investir à fond dans l'électrique, le laisser complètement de côté ou bien s'y intéresser à moitié comme l'a fait Fiat pour la 500e aux Etats-Unis afin de répondre aux normes en vigueur ? Voilà une question que doivent se poser bien des constructeurs automobiles. Certains ont déjà choisi leur voie comme Renault, quitte à se casser quelques dents au passage et à faire des annonces trop optimistes, et d'autres ont fait le parti d'adopter d'autres solutions, notamment l'hybride, qui semble être la meilleure réponse actuellement à la problématique de la réduction des émissions et des consommations.
Le cabinet PwC a d'ailleurs réalisé une enquête sur 1500 automobilistes qui « s'apprêtent à acheter une nouvelle voiture dans les 12 prochains mois en France, Allemagne, et au Royaume-Uni. » Il en ressort que seulement 1 % affirme s'intéresser à la voiture électrique. Un attrait limité donc pour la voiture branchée qui s'explique par des critères d'achats bien définis, avec, dans les plus grandes priorités, le « confort et le design des voitures ». En gros, la réduction du CO2 n'est pas la priorité des acheteurs sondés. D'ailleurs, seulement 13 % des Français qui ont répondu ont annoncé qu'ils envisageaient de moins rouler à l'avenir.
La conclusion du rapport est intéressante : « les clients restent conservateurs dans leurs achats et ont tendance à déléguer la responsabilité environnementale aux constructeurs ».
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